La rue n'est pas un ring - Combat de rue - ne sous-estimez pas les délinquants

Aujourd'hui, une personne désirant devenir un super-héros va chercher des informations sur  internet afin de trouver la meilleur méthode pour développer ses capacités physiques ou mentales.
Dans sa quête, il recherchera tôt au tard la meilleur méthode de combat. Et là, il va se retrouver à regarder un nombre important de vidéo pendant des heures, des semaines, voir des mois pour certains.
Il finira peut être par choisir une méthode de combat ou de self défense. Mais dans tous les cas, ce que l'on peut apprendre des méthodes de combat peut fonctionner dans le cadre d'un entrainement , d'un combat avec règle établie.
Mais qui dit "Rue" dit "pas de règle". Face à ce constat, des méthodes destinées au "combat de rue" vous seront proposées.
Quand on regarde certaines vidéos de ces méthodes de combat de rue, on peut constater aisément que :
 - elles simulent une réalité dans laquelle l'agressé sait ce qu'il l'attend, il est déjà sur ses gardes.
 - c'est bien souvent du combat simple au corps à corps
 - l'agression est souvent basique, sans surprise et prévisible
 - quand il s'agit d'une agression armée, l'agresseur est souvent immobile après sa première attaque et l'agressé fait plusieurs mouvements comme s'il était deux ou trois fois plus rapide que son agresseur.

Le danger dans tout cela, c'est que certains peuvent penser qu'ils pourront affronter la réalité d'une agression en regardant ces vidéos et, dans le meilleur des cas, en pratiquant ces méthodes de combat dans le cadre d'un entrainement. Dans la réalité, un délinquant est bien plus rapide et plus rusé que votre l'adversaire de votre entrainement.
Il sera booster à la testostérone, à l'adrénaline. Il va user de l'effet de surprise et utiliser des armes inattendues. De plus, bon nombre de délinquant n'ont pas peur, même face à des policiers armés.
Dans la vidéo ci-dessous, vous pourrez voir des jeunes délinquants se rebellant contre un policier qui, pourtant, vient de tirer une balle sur l'un de leur camarades. Ces jeunes délinquant n'ont pas pris la fuite  et l'un deux a pris l'arme à feu du policier pour lui tirer dessus.

Vous aurez pu constater dans cette vidéo qu'un gardien de la paix possédant une arme à feu n'a rien pu faire face à deux petits jeunes délinquants ne portant pas d'arme sur eux.
Dans le cas de cette agression, le policier a été victime de la ruse d'un des délinquants mais surtout il n'a pas respecté une règle de sécurité : se tenir à distance.
Pourtant cela est enseignée aux forces de sécurité lorsqu'elles doivent interpeller quelqu'un mais dans la réalité, on peut être victime de la ruse de ses adversaires, d'une mauvaise appréciation même si on est préparé à ce genre d'éventualité..
La vidéo suivante s'intitule "Armes cachées, toutes les techniques des délinquants". Vous y verrez quelques ruses de délinquants.

Si vous avez vu la vidéo ci-dessus, vous aurez pu voir que les scène simulés ne concerne que l’interpellation d'un seul individu. Il faut prendre en compte le fait que les délinquants sont souvent en groupe, c'est leur force.

Mais alors comment agirait un justicier masqué ?
Il devra d'abord faire appel à son sens de l'observation et d'analyse.

Phase d'observation :

• le nombre de délinquant ainsi que le nombre de personne susceptible de l'être mais aussi les personnes présentes n'étant pas des adversaires (exemple : des passants)
• le lieu de l'opération : déterminer les obstacles, les voies de fuites, les possibilités de se cacher, les distances de sécurités
• les objets se trouvant sur place pouvant servir d'arme par lui ou bien par ses adversaires.

Phase d'analyse :

• déterminer les moyens d'actions
• anticiper l'action adverse
• anticiper la retraite

Très important: les facteurs de réussite sont l'anticipation et l'effet de surprise. Cela nécessite de la préparation. 
A moins d'avoir un super pouvoir consistant à prévoir l'avenir ou bien un cerveau super calculateur, un jeune super-héros débutant n'intervient pas sans s'être préparer.
Cela  nécessite de préparer des scénarios d'interventions tel que le ferait des professionnels d'opération spéciale.